23 décembre 2009

Petit détour au Grand Palais

Une fête foraine au goût d'antan sous la voûte de verre.



18 décembre 2009

Soulwaxmas

Le 23 décembre, Noël se fêtera avant l'heure, à la Grande Halle de La Villette, en compagnie de Soulwax, 2 Many DJ’s, Boys Noize, Erol Alkan ou encore Aeroplane. LA soirée électro de l'année!

17 décembre 2009

Souriez, il neige!

Croisé aujourd'hui au Parc Monceau.

Vue de ma chambre.

16 décembre 2009

Foresti : Fucking good Motherfucker !

« Tu veux aller voir Florence Foresti ce soir au Palace ?! » Bien sûr que je veux !!!!! Je suis fan et le spectacle se joue à guichet fermé. 20h30 : c’est parti pour « Motherfucker » !

On est toujours plus apte à rire de ce qui nous touche ou nous rappelle quelque chose ou quelqu’un (en l’occurence nous). Florence Foresti dit tout haut ce que beaucoup de femmes pensent tout bas. Elle est provoque, met les pieds dans le plat.
Non, la grossesse n’est pas féérique, l’accouchement n’est pas le plus beau jour de notre vie.
Oui, il arrive d’avoir envie de laisser sa fillette au bord de la route, de la trouver ridicule, de lui raconter des histoires ou de céder pour avoir la paix.
N’étant pas encore maman, je me suis surtout retrouvée dans la trentenaire aux lendemains de fête difficiles, effrayée devant sa glace le matin, ou dans l’emmerdeuse de service avec son mec. J’ai aussi parfaitement reconnu (mais cette fois c'est pas moi !) celle qui se prend la tête sur chaque mot du sms reçu de la part d'un potentiel amant. (« Tu crois que ça veut dire quuoooiiii ? »)
Elle vise juste et c’est pour ça qu’on rit. Un texte d’une heure vingt parfaitement interprété. Chapeau !

Les plus : les jeux de lumières (vraiment impressionnants) et ses chaussures Louboutin (et le rouge qui se reflète sur scène).

Un moment excellent ! Je suis définitivement fan.

15 décembre 2009

J'ai testé le massage tantrique...

... et ça donnait ça :
Article paru dans le n°12 du magazine Sensuelle, octobre 2009.

Envie d'avoir bonne mine


Je vous conseille l'institut Mieux-être. Pour un soin du visage de 60 min (59 euros) ou 90 min (79 euros) acheté en décembre, un deuxième est offert (à faire avant fin février). Un soin adapté à votre envie à votre peau. Un bon plan pour se faire du bien et avoir l'air en pleine forme au moment des fêtes! Ou juste une petite idée cadeau...

Mieux être - 85 avenue Ledru Rollin 75012
Tél : 01 44 74 78 34

9 décembre 2009

Un 25 décembre chez les Belges

Et si pour une fois Noël signifiait autre chose qu’un mois à courir les magasins à la recherche du cadeau idéal pour chacun, à un 24 décembre où on mange beaucoup, suivi d’un 25 où on mange trop et d’un 26 où on finit les restes ? Pas de cadeaux à offrir, ni à ouvrir.
C’est décidé, cette année (une fois n’est pas coutume), Noël ne se fera pas en famille autour d’un bon gueuleton, mais en amoureux à arpenter les rues de Bruxelles puis de la « Venise du Nord ». Le foie gras et la pintade seront remplacés par une formule moules-frites !


Ce que m'évoque la Belgique ?
En vrac : Tournay, des moules-frites, de bonnes bières, l'Europe, François Damiens, une cote horriblement triste et sans aucun charme (désolée), un vague ex rencontré en Thaïlande, des murs en briques rouges… Je sais que le Belge dit « nonante » ou encore « wouit » (pour 8), qu’il fume des « duges » et a d’aussi bonnes blagues sur les Français que nous sur eux…
Autrement dit, je ne connais pas grand chose.

A Bruxelles, je compte bien entendu ne pas rater le marché de Noël sur la Grande Place, ni le marché aux puces dans le quartier des Marolles.
Mais, toutes vos bonnes adresses sont les bienvenues !

Quels sont les endroits à ne pas rater à Bruxelles et/ou à Bruges ? Où manger des moules frites, où boire les meilleures bières, où sortir pour en boire trop, où flâner, où dépenser l'argent qu'on n'a pas ?…

8 décembre 2009

Tout le monde vide son dressing

Entre la période des ventes privées et celle des soldes, comment remplir son placard à petit prix ?!

Grâce au vide-dressing bien sûr! C'est la grande mode en ce temps de crise. On vide son placard et on s'invite entre amies, autour d'un café et d'un morceau de gâteau, à faire des bonnes affaires.
Toutes les bloggeuses un peu mode s'y sont mises, à l'instar de Deedee : elles ouvrent leurs dressing et en font profiter qui le veut.

Dans quelques jours va s'ouvrir videdresssing.com, un site où on peut non seulement chiner chez les autres, mais aussi vider son armoire. (Histoire de faire un peu de place avant de la remplir de nouvelles trouvailles…)

Mais si vous voulez des fripes vraiment sympas, allez faire un tour dans Le dressing de Roxane.
Un sautoir avec une petite montre ancienne fleurie pour 15 euros, une robe bustier noire pour 18 euros, des bottes en cuir bien stylées pour pas beaucoup plus… Roxane aime la fripe et ça se voit ! Pour celles qui (comme moi) ne rentrent pas dans un 36 ou chaussent plus qu’un 38, vous pouvez toujours vous rattraper sur les sacs et les bijoux !

3 décembre 2009

Des slips chics et cheap

Après tout le bruit qu'a fait la soirée Sonia Ryckiel pour H&M mardi soir au Grand Palais, il n'y a plus qu'à attendre samedi 5 décembre pour courir dès la première heure au H&M le plus proche, armée et prête à se battre pour la petite culotte qui vous fera chavirer!
Des sous-vêtements, mais aussi des robes de layettes et des accessoires (chaussons, serres têtes, colliers, oreillers...) à des prix allant de 9,95 euros à 79,95 euros.

Cliquez ici pour voir toute la collection.

Ensuite, il faudra attendre le 20 février pour découvrir la ligne de prêt-à-porter Knits, une collection de tricots et d'accessoires, toujours signée Sonia Ryckiel.

1 décembre 2009

95 fois sur 100...

...la femme s'emmerde en baisant.

C'est pas moi qui le dit, c'est Brassens !

30 novembre 2009

Petit plaisir d'hiver

Chaque jour, il est près de moi. Il est mon confident. Je l'avertis de chaque nouvel évènement. Je vais vers lui en cas de doute ou d'oubli. Je me sens perdue lorsqu'il n'est pas là. Sobre et élégant, il est de tous les voyages. Quand janvier approche, je dois le quitter et le remplacer par un autre, vierge de toute vie, pour entamer une nouvelle année.

C'est mon agenda Moleskine!

20 novembre 2009

Extrait du nouvel album de Charlotte Gainsbourg

Réveil sur la voix douce et mélancolique de Charlotte Gainsbourg. "Heaven can wait", un duo avec Beck qui a écrit, composé et produit son nouvel album IRM, dont la sortie est prévue le 7 décembre.


Pour voir le clip :
Charlotte Gainsbourg "Heaven Can Wait"
par charlottegainsbourg

Cette première chanson est téléchargeable gratuitement sur www.charlottegainsbourg.com

28 octobre 2009

Brocante # 3 - Petit meuble : avant-après

Un petit meuble chiné en Bretagne, à Morlaix, cet été chez « Les chiffoniers de la joie ».
On m’avait bien prévenu d’arriver dès l’ouverture car les meubles et objets les plus sympas partent en dix minutes. Les brocanteurs sont à l’affût !
Pour cinq euros, je suis repartie avec ce petit meuble blanc tout simple. Sa ligne épurée me plaisait bien.


J'avais déjà mon idée en tête : le retaper et le repeindre en gris galet.


Le petit plus : l'intérieur couleur rouge framboisine !

26 octobre 2009

Brocante # 2 - La boîte à pâtes

Hier, petite balade sur l'adorable place Sainte Marthe, à deux pas de Belleville, pour une brocante-vide greniers.
J'y suis arrivée un peu tard, me laissant avoir par le passage à l'heure d'hiver et la nuit qui tombe de plus en plus tôt, mais je ne suis tout de même pas repartie les mains vides !
J'ai craqué pour cette boîte à pâtes anciennement rouge qui a été décapée.
Pour deux euros, je sais maintenant où ranger tous mes p'tits trucs de bureau (scotch, agrafeuse, crayons, etc.)

16 octobre 2009

La mère ("parfaite") que je ne voudrais pas être

Bien sûr, je n’ai pas encore enfanté, mais le jour où ça m’arrivera, je demande d’ores et déjà à tous ceux qui me connaissent (de près ou de loin) de m’alerter s'ils perçoivent le signe (aussi petit soit-il) que je deviens, à mon tour, une de ces mères qui m’insupportent : celles qui ne vivent qu’à travers leur gamin, qui s’oublient en tant que femme en devenant « MAMAN », et seulement maman.

J’imagine que le jour où j’expulserai la neuvième merveille du monde de mon ventre après neuf longs mois de grossesse et des heures difficiles de « poussez, madame, poussez ! » sera le plus heureux de ma vie. Je n’en doute pas. Pourquoi serais-je différente des autres ?

Mais s’il vous plaît, prévenez-moi si un jour je ressemble à :

- Celle qui fait un chantage affectif à son mec. Trente ans, horloge biologique, instinct maternel, trois ans de relation, engagement, besoin de construire, suite logique, enfant, tout de suite maintenant. Et qui, si l’homme en face a le courage de répondre « non, pas pour l’instant, je ne me sens pas encore prêt », le menace de le quitter car elle n’a pas de temps à perdre. (J’aimerais voir sa tête s’il opte pour la seconde option l’obligeant à attendre encore quelques années avant de retrouver un autre potentiel géniteur).
- Celle qui, après deux mois d’une grossesse encore invisible, pose la main sur le bas de son ventre pour que la terre entière sache qu’elle est enfin enceinte.
- Celle qui t’invite chez elle « parce que ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vues », mais ne peut pas quitter son môme plus de deux minutes. La discussion se termine finalement en un monologue à base de « gouzi gouza », et toi à côté qui regarde. Sympathiques retrouvailles.
- Celle qui t’invite à dîner, mais te plante pendant trois quarts d'heure en fin de repas pour aller coucher le petit (et re « gouzi gouza »).
- Celle qui appelle désormais (et en toutes circonstances) son homme « papa » parce qu’elle a oublié qu’ils pouvaient être parents ET amants.
- Celle qui te prône les bienfaits de l'allaitement en tirant son lait sur ton canap', avant d'y changer la couche de bébé qui a fait une « grosse commission ».
- Celle qui est incapable de partir deux jours en amoureux en laissant sa progéniture aux heureux grands-parents.
- Celle qui a peur d’aller le promener au parc parce que « tu comprends il est petit et avec tous les microbes… ».
- Celle qui a ouvert un blog en se mettant dans la peau de sa fille pour décrire (en détail) ses moindres faits et gestes qui n’intéressent personne (si ?!!), en s’autocomplimentant au passage (« maman est la plus belle », « papa est le plus fort » )
- etc…

Peut-être serai-je une mère indigne, peut-être « mieux vaut que tu ne fasses pas d’enfant » me diront certains. Mais pourquoi ne pourrais-je tout simplement pas devenir maman tout en restant une trentenaire qui bosse, invite à dîner, va boire un verre avec des copines, a un amoureux, voyage, danse, fume, va chez le coiffeur ou au SPA, part en week-end, aime le shopping… et tout ça, sans culpabiliser d’être une « mauvaise mère »?!

21 septembre 2009

Brocante (épisode 1) - La colonne en métal

Déjà trois semaines que nous avons emménagé dans notre nouvel appart… (et presque toujours autant de cartons). Après avoir pensé à l’utile et à l’indispensable, place à la déco.
J’adore chiner, traîner dans les brocantes ou aux puces, flâner jusqu’au coup de cœur pour un objet ou un meuble que l’on ne retrouvera pas chez le voisin. (Ikéa c’est sympa pour le porte-monnaie, mais vivre dans une maison-témoin ne fait rêver personne, si?!)

Dimanche, jour de repos. Le premier depuis trois semaines. Pas de rangement, pas de peinture, pas de virée dans les grands magasins, ni de trous dans les murs, avions-nous décidé. RIEN pour l’appart. Une journée pour NOUS.

Une brocante est organisée à deux pas de chez nous. Ça ne se refuse pas. Alors direction Voltaire, histoire de se balader, sans envie particulière, ni réel besoin d’acheter.

Mais dès le troisième stand, on tombe tous les deux amoureux d’un meuble industriel. Une colonne en métal qui permettrait de ranger tout ce qui traîne autour du bureau. Vingt minutes, le temps de la réflexion et de visiter les autres stands, et « c’est décidé, on le prend ». Mais le coup de cœur n’attend pas ! En vingt minutes, notre meuble a été vendu à d’autres…
Nous voilà dépités. Refusant la fatalité, on se décide finalement pour une autre colonne du même type (qui nous plaît un peu moins mais nous fait économiser plus de 100 euros) sur un stand situé à quelques mètres (et toc!)

Finalement, on est revenus de notre petite promenade avec 250 euros en moins, une lourde étagère sous le bras et le sourire !
J’ai aussi repéré un lustre pour le salon (à 40 euros). J’ai pris la carte de la boutique et le garde en tête pour notre prochain achat, en espérant qu’il en restera…
On s’est aussi arrêtés devant une belle lampe : un ancien projecteur qui éclairait le pont d’un bateau, mais ça dépassait le budget qu’on ne s’était pas fixé. 480 euros sans le pied.

Pour ceux qui aiment les meubles industriels, voici l'adresse de deux boutiques :

No Factory
2 rue de l’hôpital Saint-Louis dans le 10e
ouvert du mardi au dimanche de 14h à 19h

Carouche
18 rue Jean Macé dans le 11e
Site : http://carouche.typepad.com/

Et sur le web :

Pescatore et Atelier 159.

24 août 2009

Le Johnny breton

Et non, il ne s'agit pas d'un fan du chanteur, se laissant pousser des cheveux décolorés, qui se balade bruyamment au guidon d'une Harley rutilante.
En Bretagne, les Johnnies sont les marchands d'oignons qui, depuis deux cent ans, traversent chaque année la Manche pour sillonner les routes anglaises et vendre, en porte à porte, le fameux oignon rosé de Roscoff (Finistère Nord). Un oignon réputé pour ses qualités gustatives et sa longue conservation, et nouvellement labellisé AOC.


Treize ans déjà qu'Arnaud Mares part chaque année, entre août et mars, vendre ses oignons sur les routes d'Ecosse. Le nouveau Johnny a troqué la bicyclette des anciens contre une camionnette flambant neuve. Basé à Linlithgow, il parcourt jusqu’à 2 000 km en cinq semaines pour livrer les épiceries fines et les particuliers. Quand il frappe à une nouvelle porte, les Écossais ne sont guère étonnés par ce vendeur breton, à qui il arrive encore de porter le bérêt. Tous ont entendu parler des Johnnies. Le surnom, qui signifie « Petit Jean », a été donné par les Anglais, à la fin du XIXe siècle, aux garçons de neuf à dix ans qu’ils voyaient débarquer, des bottes d’oignons accrochées à un bâton et l’air souvent misérable. Tous ont déjà goûté à l’oignon de Roscoff et reconnaissent ses qualités. « L’oignon de Roscoff est à la fois doux, sucré et goûtu, explique Arnaud Mares. Grâce au tressage, il peut se conserver durant huit mois ».
Dans son salon, une photo en noir et blanc attire l’œil. Entouré de sa famille, Arnaud Mares pose en tenue traditionnelle avec, pour décor, des bottes d’oignons suspendues à l’avant d’un vélo ancien. Un cliché qui témoigne de la fierté que le « nouveau Johnny » porte au métier qu’il perpétue. « C’est un métier de liberté et de conviction, relève-t-il. Le voyage, l’apprentissage d’une autre langue, les rencontres m’enrichissent. Je suis imprégné de leur façon de vivre et de leur humour ».
Mais la profession reste difficile. « C’est une vie de sacrifice », avoue-t-il. À ses débuts, l’« onion boy » passait ses nuits sur ses tas d’oignons. Aujourd’hui, les affaires tournent, même si, depuis Noël, la baisse de la livre sterling pèse sur les revenus. Le plus dur reste de laisser sa famille derrière soi pendant plusieurs mois. Heureusement, les transports modernes permettent de ne plus passer tout l’hiver en Grande-Bretagne. Malgré tout, Arnaud Mares n’échangerait son métier pour rien au monde. Le voyage fait partie de sa vie. « Il connaît mieux l’Écosse que la Bretagne ! », sourit sa femme Laëtitia. Partir pour mieux revenir et retrouver ses racines.


Un peu d'histoire
L’oignon rosé a été importé du Portugal, au XVIIe siècle, par un moine capucin qui sema les premières graines dans les jardins du couvent des Capucins, à Roscoff. La culture se développa au XVIIIe siècle, avec le déclin du commerce du lin. Mais ce n’est qu’en 1828 que la vente en Grande-Bretagne débuta, lorsqu’un jeune paysan décida d'aller le vendre de l'autre côté de la Manche et revint les poches pleines. Les Johnnies étaient 1 500 avant la crise de 1929 et ne sont aujourd’hui plus qu’une poignée dans le pays du Léon.

21 août 2009

Couchez-vous le premier soir ?


« Oui », sera fier de répondre le mâle. Dans la gente masculine, les « queutards » restent vénérés tandis que les romantiques, plus timides, sont raillés.
« Non », préfèrera répondre la femelle. Dans la gente féminine, les « salopes » ou « filles faciles » s'opposent toujours à celles bonnes à marier.
« Que de vieux clichés ! On en est (heureusement) bien loin... », me direz-vous.

Je suis personnellement à dix mille lieues de cette perception machiste... mais je crains que les mentalités évoluent moins vite que les discours.
Qu'en pensez-vous ?

Partagez-vous l'avis du philosophe Michel Onfray qui s'est ainsi exprimé dans Playboy :
« Les hommes… ont simplement envie d’honorer le vieille tradition du chasseur qui tue son gibier, qui couche rapidement. L’homme est un chasseur qui désire mettre un trophée de plus dans sa chambre à coucher… Je pense qu’il y a un destin hormonal très différent chez l’homme et chez la femme. Quand un homme a couché avec une femme, c’est fini… Quand une femme a couché avec un homme tout commence… »

Et donc... vous couchez le premier soir, ou pas?...

20 août 2009

13 août 2009

Cro-Magnon devenu Bureaucrate

C’est bien connu, la Bretagne est LA région des festivals. Des festivals souvent musicals : Astropolis, Les Vieilles Charrues, Le Bout du monde, La Route du Rock… (pour ne citer que mes préférés). Cette fois, j’en ai découvert un d’un nouveau genre (pour moi) : le FAR, festival des arts de rue, à Morlaix.
Un spectacle m’a scotchée. Je l’ai trouvé pertinent et surtout merveilleusement joué par les 18 danseurs-comédiens : « Homo Sapiens Burocraticus », de La compagnie n°8, créée par Alexandre Pavlata et Philippe Ménard.


Dans la jungle urbaine, des singes crient, grimacent, se battent, volent une bouteille d’eau… puis l’animal se transforme peu à peu en homme d’entreprise des temps modernes, fier d’arborer le costume-cravate, l’attaché case et le téléphone portable, jouissant à la vue d’une banque. L’envie de dominer, l’hypocrisie, la peur de perdre sa place l’habitent. La crise aura-t-elle changé sa façon de fonctionner? Une heure de théâtre vivant qui dépeind un monde du travail peu humain, animal.

Chapeau bas !

Infos : www.homosapiensburocraticus.com/

12 août 2009

Bretagne : couleurs locales # 1

Perles à porter

Les bracelets et colliers de Sylvie Branellec sont élégants et terriblement actuels : des perles d’eau douce ou de mer, venues de Tahiti, du Japon, de Chine ou d’Australie, simplement montées sur un élastique, un fil de nylon ou de coton.
Les bijoux, uniques et estampillés MX (comme les bateaux de la Baie de Morlaix en Bretagne, d'où la créatrice est originaire), ne se trouvent que dans sa boutique parisienne ou au Bon Marché. Comptez 250 euros en moyenne. Et pour des perles de Tahiti, les prix grimpent rapidement autour de 1000 euros. Autant dire un beau cadeau !

Boutique : 6, passage du Grand Cerf, 75002 Paris.
Website : www.mxparis.com

10 août 2009

Barcelona : un lit et une table, por favor !


"Una copa de vino rosado por favor". La seule et unique phrase que je connais (approximativement) en espagnol m'a bien servie. Quand il fait 30°C, rien de tel qu'un petit verre de rosé, en début de soirée ! Accompagné bien sûr de quelques tapas. Je m'étais déjà rendant deux fois dans la capitale catalane mais n'en avais (presque) aucun souvenir. Il faut dire que la dernière fois, j'y avais été pour le Sonar et avais donc plutôt vécu la nuit. Mon seul souvenir était le rosé et la salade dégustés l'après-midi sur une terrasse de la plage. (Comme quoi, le rosé est important !).
Cette fois, pendant cinq jours, j'ai vraiment découvert Barcelone. Et encore une fois, on a pratiqué notre spécialité : le tourisme culinaire.


Alors voici quelques bonnes adresses.

Pour un déjeuner poissons et crustacés : La Boqueria
Après un tour alléchant à la Boqueria, le plus célèbre marché de Barcelone, qui donne sur la Rambla, installez-vous au comptoir du bar Boqueria, au fond des halles, et dégustez une assiette de poissons et crustacés, fraîchement pêchés et délicieusement préparés.
Adresse : 85-89 Rambla, 08002.

Pour une pizza comme en Italie : La Bella Napoli
La Sofia Lauren était l'une des meilleures pizzas que j'ai mangée. Normal, me direz-vous, l'établissement est tenu par des Italiens fiers de l'être...
Adresse : 14 Calle Margarit, 08004.

Pour des tapas créatifs : Tapaç 24
Un peu d'attente avant d'obtenir une table mais ça vaut le coup ! Le chef propose des tapas originaux et finement cuisinés, comme le burger au foie gras.
Adresse : 269 Carrer Diputacio, 08007.

Pour des recettes catalanes revisitées : Origen 99,99%
Origen est un restaurant-épicerie fine idéal lors d'une envie de salades ou d'un plateau de fromage et charcuterie du pays. Simple, frais et bon marché. Un bon point pour le grand choix de vins.
Adresse : http://www.origen99.com/



Un bon plan pour y séjourner ?

Par internet, on a loué un appart en plein coeur du quartier El Born. Propre, design, confortable. Rien à redire. Pas d'état des lieux, ni de ménage à faire. Les draps et le linge de toilette sont fournis. On est ici comme à l'hôtel, les voisins en moins. (Bon, ok, pas de service de chambre non plus, ce qui peut être utile en cas de grenouille morte coincée dans la ventilation de la salle de bain. Comme nous, il faut, dans ce cas, se débrouiller seuls pour se débarrasser du cadavre animal et ainsi éviter qu'une odeur morbide se propage durant le séjour.)
A plusieurs, on peut même louer une grand appart de 100m2 avec une terrasse et des transats pour la sieste de l'après-midi.
Franchement, (à part l'épisode de la grenouille) c'était idéal!

Je suis passée par ce site : http://www.rent4days.com/
Voir aussi : http://www.oh-barcelona.com/ ou http://www.cocoonbarcelona.com/

7 août 2009

Un petit tour à Collioure

Des ruelles en pavé, des petites maisons et commerces aux murs bleu, rose ou jaune, un chateau, une église pittoresque, une jetée donnant sur une petite chapelle qui surplombe la Méditerranée, une mer transparente, du soleil, et au loin les montagnes... Que demander de mieux pour une escapade en amoureux ? J'étais passée à Collioure, rapidement et par hasard, il y a (déjà) dix ans... et m'étais promis d'y retourner. Je ne l'ai pas regretté. Avec J. (alias Poulet-Frites), on y a fait une petite halte dans notre road trip menant de Paris à Barcelone. J'avais réservé une chambre dans un charmant hôtel trois étoiles du centre ville.

Comme on ne se refuse rien (surtout aux heures de repas...), on est allés dîner en tête-à-tête dans un resto gastro (Le Neptune), sur les hauteurs de Collioure, offrant une vue magnifique sur l'ancien village de pêcheurs. On a évidemment goûté à la spécialité locale, les anchois. Un délice, moi qui habituellement n'en raffole pas. Le vin était tout aussi bon. On s'est laissé enivrer et je n'ai pas vu le temps passer...
Une petite escale qui reste le meilleur souvenir de nos quinze jours de vacances itinérantes.

6 août 2009

Visage de Bretagne

Il paraît que les femmes bretonnes ne sont pas commodes.
Allez savoir comment une telle légende est née...


4 août 2009

Quand on n’a plus 20 ans

Dans trois mois, je fêterai mes 29 ans et me rapprocherai dangereusement de la trentaine. Le cap ne m'effraie pas outre mesure, mais ne me rassure pas non plus. Disons que c’est un point sur lequel je suis en pleine contradiction.
Je me prépare doucement à assumer ma nouvelle tranche d’âge et cela ne me pose pas de problème existentiel majeur. En revanche, j'apprécie moyennement que les « jeunes » me rappellent que je ne fais plus partie des leurs, mais bien sûr je n’y échappe pas.
Il est désormais rare que l’on m’appelle « mademoiselle » dans les magasins, les commerçants préférant le mot doux et respectueux de « madame », alors même que mon annulaire n’affiche aucun solitaire. Je m'y suis faite et attends le diamant.
Mais il y a environ un mois, il devait être 5h du matin dans les Jardins de Bagatelle (ce qui explique certainement la remarque due à la fatigue qui devait se lire sur mon visage…), un jeune homme métissé de 22 ans me tend le pétard que je lui réclamais en me lançant « mais ce n’est plus de ton âge ! ». Je suis tombée des nues ! Que voulez-vous répondre à ça ?! Heureusement, j’étais suffisamment enivrée pour le prendre avec le sourire ! Première fois que l'on me faisait une telle remarque et je ferais peut-être bien de m'y habituer...
L’autre jour, lors d’une de ces fêtes d’été à base de cocktails et petits fours au bord d’une piscine, une jeune Parisienne, toute fraîche et des beaux quartiers, me demande la façon dont je vis la difficulté de vieillir, si le corps change, ce que l’on ressent, si je compte bientôt avoir des enfants... (Et tout ça alors même qu’elle ne connaissait pas mon âge !), se targuant pour finir qu’elle est en train de vivre la plus belle période de sa vie.
Certes, c’est beau d’avoir 20 ans, (le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventuuuuure...), mais je n’ai pas manqué de lui rappeler les bons côtés d'être une FEMME de 30 ans.

A 30 ans, on voit, il est vrai, naître les premières rides et une tendance aux cuisses flasques (enfin disons que notre peau n'est plus aussi lisse), mais on assume parfaitement sa féminité, on a davantage confiance en soi, on a arrêté de se poser mille questions sur le métier de nos rêves.
A 30 ans, on travaille et on gagne de l’argent. Bref, on est indépendantes et libres de dépenser comme on l’entend.
A 30 ans, on a enfin adopté le style vestimentaire qui nous va : le nôtre.
A 30 ans, la naïveté a laissé place à l’expérience, ce qui sous-entend bien entendu que les hommes n’ont plus aucun secret pour nous. On repère les cons à des kilomètres et on évite de tomber dans leurs filets sauf si on en a vraiment envie, on assume parfaitement les aventures sans lendemain et le célibat, on se connaît suffisamment pour savoir quel type d’homme nous convient et avec un peu de chance on vit déjà avec lui ! Enfin, on connaît son corps et ce qu'il aime. Au lit, on ose, on s'éclate et on monte bien plus souvent aux rideaux que dix ans auparavant !

(La petite Parisienne n’avait plus peur de vieillir.)

27 mai 2009

Trouver un appart à Paris

Je suis passée par tous les états : pressée, angoissée, heureuse, pleine d’espoir, dans l’attente, déçue, défaitiste, énervée, optimiste, à nouveau dans l’attente, folle de joie, soulagée. La recherche d’un appart à Paris c’est un peu comme lorsque l’on cherche un boulot : il faut y croire mais pas trop et surtout ne jamais lâcher l’affaire.


Cette fois, j’ai décidé de passer par une agence immobilière. Ma dernière (et seule) expérience avec une propriétaire s’est soldée par un état des lieux où le ton est rapidement monté. À bientôt 30 ans et à la veille de louer mon douzième appartement, jamais un euro ne m’a été retiré d’une caution, mais cette vieille peau avait visiblement décidé que les choses allaient changer. Pire ! Elle s’est permis de me donner une leçon pour m’apprendre à ouvrir correctement les portes, rapport aux traces en bas des portes preuves irréfutables que je les ouvrais parfois avec les pieds. Une « maladresse » qui m’a finalement coûté 100 euros. J’ai retenu la leçon : l’agent immobilier est plus pro, moins chiant et n’appelle qu’aux heures de bureaux.

Pour une recherche active, la première étape consiste à faire savoir à tous ses "friends", grâce à son statut facebook et à un mail groupé, que l’on cherche un appart de rêve pour un prix dérisoire.

Il faut ensuite constituer son dossier. Vous et le futur conjoint devez réunir non seulement de nombreux documents vous concernant (étape qui vous permettra de connaître son salaire au centime près et savoir ainsi s’il vous a trompé sur la marchandise), mais aussi entrer dans la vie intime et financière de votre garant n°1, n° 2 et n° 3. Ne jamais avoir peur d’en faire trop !

Puis, il faut s’atteler à la tâche ingrate de consulter chaque jour les sites immobiliers pour ne surtout pas passer à côté de la perle rare ou plutôt lui sauter dessus dès qu’on l’a repéré. Sinon pfft sous le nez ! Privilégiez les annonces avec photos, sachez lire entre les lignes et faites une sélection minutieuse afin de ne pas perdre votre temps dans des visites décevantes.

Lors des visites, soyez attentifs aux détails (nombre de prises électriques, capacité du chauffe-eau, double vitrage, exposition, etc.) et renseignez-vous sur le voisinage. Créez un lien avec l’agent immobilier chargé de la visite afin qu’il se souvienne de vous, vantez-lui les mérites de votre dossier, léchez-lui la main voire plus si affinités et si vraiment ça en vaut la peine. Déposez le dossier en main propre et rappelez rapidement.

Après quelques visites, un appartement m’a finalement tapé dans l’œil et j’ai donc déposé notre premier dossier. Mais tout l’espoir que je lui avais porté s’est finalement envolé avec une simple phrase : « Votre dossier n’a pas été retenu. Merci. Au revoir ». La phase défaitiste a alors débuté. « C’est sûr, notre dossier est pourri. On ne trouvera jamais rien ».

Passez alors au plan B. Pour ma part, il a fallu insister et convaincre le futur conjoint : « On ne ment pas, on triche juste un tout petit peu. Notre salaire est simplement gonflé de quelques centaines d’euros. Où est le mal ?! » C’est bien connu, dans la vie il faut savoir ce qu’on veut, on n’a rien sans rien, etc, etc.

Et puis, une fois n’est pas coutume, la chance nous est tombé dessus. (Il faut dire que tout ça n’est qu’une affaire de roue qui tourne). Une amie m’appelle pour me dire qu’un couple qu’elle connaît bien quitte son appartement. La visite a lieu entre nous avant même qu’une annonce soit publiée, je tombe sur le seul agent immobilier de Paris sympathique, aimable et pas trop regardant, il accepte notre dossier deux heures après que je l’ai déposé.
Vive la recherche passive, vive le réseau !

Excitation. Sauts au plafond. Cris de joie. Champagne. Merci au ciel, à la copine, à la terre entière. Dieu existerait-il ? Non, toujours pas.
En tous les cas, on ne pouvait pas rêver mieux. Un grand deux pièces, parquet au sol, haut de plafond, lumineux, une baignoire dans la salle de bain, dans un immeuble classé, à deux pas du marché d’Aligre, pour un peu moins de 1000 euros par mois, chauffage compris. Vivement l’emménagement !

« Mais qui a dit qu’il était dur de trouver un appart à Paris ?! » (air cynique)

12 mai 2009

A vos agendas !

En mai, on est autorisé à faire ce qui nous plaît, y compris dépenser l’argent qu’on n’a pas pour se refaire une garde robe estivale digne de ce nom… parce que ce serait trop bête de ne pas profiter des tarifs réduits des soldes de presse et que les beaux jours finiront bien par s'installer (soyons positifs !).
Alors on traque les ventes privées, on fait notre petite sélection et on les note dans nos agendas pour n’en oublier aucune !

April , may
Du 12 au 16 mai
Au 61 rue Lauriston Paris 16e
De 9h30 à 19h30
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h

Karine Arabian
Du 13 au 16 mai de 9h30 à 20h
Le 19 mai de 11h à 18H
Au 4 rue Papillon Paris 9e


Les Prairies de Paris
Du 14 au 16 mai
9 passage Saint Bernard Paris 11e

Lee Cooper
Les 14 et 15 mai
De 10h à 19h30
Au 21 rue d’Uzes Paris 2e (2è étage)


Maje
A partir du 27 mai
Au 9 place des vosges bastille

Claudie pierlot
Les 28 et 29 mai
De 9h / 17h
Au 28 rue du sentier 75002

Antik Batik
Les 28, 29 et 30 mai 10h/19h
13 rue de la Grange aux Belles Paris 10e

Sandro
Les 28, 29, 30 et 31 mai 9h/19h sauf jeudi nocture jusqu’à 22h00
Bastille Design Center
74 bd richard Lenoir Paris 11e

Zadig & Voltaire
du 30 au 01 juin de 11h 20h
Galerie Nikki Diana Marquardt
9 place des Vosges 75004

4 mai 2009

Chez vous comme au restaurant

Et si vous vous invitiez à dîner chez vous ? Un menu sur-mesure, une cuisine raffinée servie comme au restaurant dans une ambiance conviviale. C’est ce que proposent Adeline Bacquelaine, 25 ans, et Aurélie Marseille, 28 ans, créatrices de Food Gallery. Le concept : ces deux fans de cuisine viennent prendre le contrôle de vos fourneaux. Vous n’avez plus qu’à vous asseoir, elles font le reste, des courses à la vaisselle. Admirez la présentation soignée, fermez les yeux et dégustez une cuisine franco-italienne, inventive et généreuse.

« On cuisine à l’instinct et par plaisir, explique Adeline. Quand on aime la bonne bouffe, qu’on la comprend, on la reproduit instinctivement. Ce ne sont pas des recettes toutes faites. On apporte notre propre touche ». « A deux, la recette devient très élaborée, ajoute Aurélie. On utilise beaucoup d’herbes différentes. On apporte un éventail de saveurs pour éveiller la curiosité ».


Des mises en bouche, une carte à votre goût, des vins adaptés et des mignardises avec le café. Vous êtes chez vous comme à la table d’un restaurant gastronomique, la simplicité en plus.
Etre invité chez les cuisinières de Food Gallery est un privilège. Un vrai repas de fête ! Leurs amis le savent et en redemandent. « Quand mes potes étaient invités à la maison, ils me disaient "tu pourrais faire payer pour ça !" », sourit Aurélie. Elle les a pris au mot.


Les deux chefs de Food Gallery ont tout appris elles-mêmes et font aujourd’hui profiter de leur savoir-faire à d’autres qu’à leur entourage. Elles cuisinent pour les particuliers mais proposent également des buffets, aussi beaux à voir que bons à déguster, pour divers évènements (vernissages, inaugurations, anniversaires, etc.)
Envie de goûter aux recettes créatives de Food Gallery, élaborer avec elles le menu de vos envies et passer une soirée unique à votre propre table ?
Contact : myfoodgallery@gmail.com.
Tarif : A partir de 50 euros par personne pour un menu avec entrée-plat-dessert, vins compris.

28 avril 2009

L’Italie dans nos assiettes

Il paraît que c’est la grand retour de la pizza (ça a été dit sur BFM TV ce midi !) alors pour ceux qui ont envie un peu d'Italie dans leurs assiettes, voici mes deux adresses favorites pour aller en déguster à Paris.


Il Tre
3, Rue des Petits Carreaux dans le 2e arrondissement
Tél. : 01 40 13 03 29
Un restaurant tenu par un Italien. Une salle rouge au design épuré.
Des pizzas à la pâte légère et des produits de qualité. Ma préférée est recouverte de fromage de parme et de roquette. Je me régale à chaque fois !
A goûter également : les pâtes aux truffes.
Le plus : le carte de vins italiens.

Maria Luisa, à deux pas du canal Saint Martin.
2 rue Marie Louise, 75010 Paris
Tél. : 01 44 84 04 01
Une ambiance chaleureuse et des pizzas qui rappellent l’Italie.
A goûter également : les antipastis.
Le plus : la terrasse chauffée pour les fumeurs.

Pour l'anecdote
L’Italie n’est pas la Reine des pizzas. Cette année, le poulidor de la pizza a été décerné à une Française, Arlette Cadot, parmi 500 concurrents venus de 20 pays différents. Si ce n'est pas quelque chose ! Sa recette fait saliver : une pâte maturée quatre jours, un fond de chutney de figues, des tranches de poires, de la mozzarella. Le tout garni de roquette, jambon de parme, copeaux de parmesan et foie gras poêlé.

24 avril 2009

Interlude sexuel


Puisque qu’il paraît que c’est la Semaine du Sexe (si si c’est écrit ici), voici une musique érotique avec la voix sensuellement grave de Jean Yanne.
"Nue, entièrement nue" : un morceau de l’album Monsieur Sexe de Mr Flash qui a eu la bonne idée de racheter toute une série de disques des années 70 dans un sex-shop de Pigalle qui fermait ses portes.

tilidom.com

23 avril 2009

Fais pas ci, fais pas ça


Les Français savent faire des séries dignes de ce nom ! Beaucoup me diront sûrement qu’ils le savaient déjà grâce à Plus belle la vie, mais personnellement je n’ai jamais accroché ni trouvé particulièrement bons les jeux d’acteurs.
En revanche hier, je suis tombée par hasard sur Fais pas ci, fais pas ça et je n’ai pas pu couper avant le générique de fin. On entre dans le quotidien des Bouley et des Lepic qui tentent, tant bien que mal, de mener de front leur vie professionnelle, de couple et de parents. Ça se passe dans un quartier chic de la banlieue parisienne, un peu à la Desperate Housewives, mais avec un humour bien français. Les comédiens sont bons (Bruno Salomone est plus que charmant) et des têtes connues font leur apparition comme Patrick Bruel en sosie cleptomane ou Anémone qui incarne une vieille voisine mégère.
Je sais, ce n’est pas une découverte, puisque hier soir c’était le début de la saison 2 mais pour moi c’en était une et ça m’a fait plaisir !
Voir la bande-annonce : ici.

Dessous chics et bijoux chocs



Envie de dessous, de bijoux ou de sacs ? Rendez-vous à la vente de créateurs qui aura lieu samedi 25 de 11h à 20h au n°2 passage Thiéré dans le 11ème.
Vous retrouverez les dessous chics d’Alix de Moussac et les bijoux d’Objet Trouvé. Personnellement j’aime beaucoup ! Il y aura aussi les sacs "intelligents" de Mathilde 2C et pour les gourmandes qui ne pensent pas encore à l’été qui arrive les cakes bios de Chloé.S.

22 avril 2009

Premières soldes printanières

C’est le début des soldes de printemps ! La LME (Loi pour la modernisation de l'économie) autorise deux semaines de soldes libres par an alors les enseignes en profitent et nous avec.
-30% chez Sandro, jusqu’à -50% chez Minelli…
345 enseignes, dont la Fnac et les Galeries Lafayette, nous rendent ce printemps un peu plus radieux.
On a jusqu’au 28 avril pour se faire plaisir à petits prix.

21 avril 2009

Enfin le printemps

Un mois après son arrivée officielle, le printemps est enfin là. Et tout ce qui va avec. Les chaussures que l’on porte pieds nus, les déjeuners en terrasse, le scooter en petite veste... Ça fait plaisir et ça met de bonne humeur.

19 avril 2009

La Vallée de la Spiti : une enclave tibétaine en Inde du Nord

Souvenir d'un voyage inoubliable.

Au plus proche du Tibet, la Vallée de la Spiti, dans l’Himashal Pradesh, est l’une des régions habitées les moins peuplées au monde. Des habitants isolés qui vivent hors du temps dans un décor grandiose. Un désert de montagnes, de pierres et de glaciers.

Jonchée de pierres, traversée par l’eau qui coule des cascades, la route de la Vallée de la Spiti, sculptée à flanc des montagnes rocheuses, est la plus dangereuse et difficile d’Inde. Singh se concentre sur chaque mouvement de volant. A 2 000 mètres d’altitude, une erreur de conduite ne pardonne pas. La jeep roule à une vitesse moyenne de 20km/h.


Menant de Manali à Tabo, cette route, qui suit la rivière de la Spiti, n’est ouverte que de juillet à septembre. Neuf mois par an, recouverte de neige, la Vallée se referme sur elle-même. Ses 10 000 habitants vivent alors en totale autarcie dans leurs 80 petits villages étendus sur 76 000 km2 de terres rocailleuses. La nature est sauvage et hostile. Chevaux, ânes, yaks, moutons et chèvres se partagent ce qu’elle offre. Lorsque le brouillard se lève et que le ciel devient azur, les monts enneigés du Tibet se dévoilent au loin.
Issus de tribus mongoles sino-tibétaines venus du Nord, des nomades Khasas d’Asie centrale, des descendants du clan Shakya du Ladack et des Mudas, premiers habitants de ce désert, les Spitiens ont les traits proches de ceux des Tibétains. Ici, “Bonjour” se dit “Jule”, dérivé du mot tibétain “Tashi delek”.
La jeep ne croise que quelques autres véhicules par jour. Au bord de la route, réunis en petits groupes, des hommes et des femmes s’arrêtent un instant de casser des pierres pour regarder passer les rares voyageurs s’aventurant dans la région.
Sur le chemin, les hameaux se ressemblent tous : quelques maisons de pierres empilées à la main, une bâche pour seul toit, un intérieur creusé dans la terre, étonnament chaleureux. Ces petites habitations servent parfois de halte aux visiteurs qui peuvent goûter au thali, le plat traditionnel composé de dalh (une soupe de lentilles), riz, légumes et chapatis (pain indien).


Pour découvrir les villages pittoresques du Spiti, il faut sortir de la route principale et grimper dans les montagnes.
Perché à 4 205m, Kibber est l’un des villages les plus hauts du monde. Le fond de l’air est frais mais dès que le soleil apparait la température monte rapidement. Quatre hommes, assis sur l’herbe, jouent aux cartes et rient comme des enfants. Des gamins aux joues noircies tentent d’escalader un muret, tandis que deux autres se promenent, bras dessus bras dessous. Un couple étend du linge sur un fils de barbelé. La période estivale est celle des travaux d’amélioration du village. A son rythme, chacun des 339 habitants y participe. Dans un drap tendu, deux femmes apportent du ciment à un homme qui, une truelle a la main, construits quelques marches. A cette altitude, le souffle est vite coupé et le moindre effort épuise. Mais le sommet de Kibber offre une vue imprenable sur les montagnes et la sensation de dominer le monde.


Le Spiti est parsemé de monastères bouddhistes. Celui de Ki, village situé a 8km de Kibber, est le plus grand et coloré de la région. 115 moines bouddhistes viennent y prier et manger tous les jours à heure fixe. Et 70 enfants ont l’honneur d’apprendre ici le chemin de leurs grands frères. La tradition, moins rigide que par le passé, veut que le second fils de la famille rejoingne le “gompa” afin de devenir lama.


La ville de Kaza, centre administratif et carrefour routier, est un passage obligé pour obtenir un permis, indipensable pour poursuivre la route.


La jeep se dirige ensuite vers Dangkar, ancienne capitale du Spiti, située à 3 870m, 300 m au-dessus de la rivière de la Spiti. Le village est abrupt. La montée à pied dans la terre grise rocailleuse est délicate. Un escalier mène à un stuppa qui domine la Vallée. Des drapeaux bouddhistes vert, jaune, bleu, rouge et blanc flottent au vent. Il y a comme un sentiment d’iréel face à la magie de ce lieu. Une sensation de vertige et l’impression de n’être rien face à l’immensité du décor.


Les maisons, surplombant le gompa vieux d’un millénaire, se fondent dans les roches taillées par le vent et le soleil. Une invitation à boire un chai (thé indien) ne se refuse pas. Depuis son étable au rez-de-chaussée, une vache noire regarde l’étranger monter les quelques marches menant à la pièce de vie principale. Une femme, assise par terre, épluche des légumes pour le dîner. A côté, allongé sur une couverture, son bébé sourit, un mala (chapelet indien) entre les mains. Le thé se déguste autour d’une des tables basses en bois. Chacun se sent ici un peu comme chez soi.
En contre bas du village, pois, blé et orge poussent dans des champs verdoyants. Comme dans le reste de la région, les habitants de Dangkar cultivent d’avril à octobre et stockent des provisions pour l’hiver, long et rude.


Tabo est la seconde ville de cette enclave tibétaine. Des grottes, dans lesquelles les lamas viennent méditer, sont creusées dans la crête qui la surplombe. Le gompa de Tabo, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, date du Xème siecle et préserve des trésors bouddhistes très anciens. Dans la cour du monastère couleur sable, trois eucalyptus offrent quelques parcelles d’ombre pour se protéger du soleil qui tape fort en ce début d’après-midi. Dans une des petites ruelles de la ville, une femme âgée, souriante, tricotte des chaussettes en laine de yak et fabrique des bijoux en turquoise et corail. Des châles et objets venus du Tibet sont étalés dans les petites échoppes. Dans cette région isolée, mieux qu’ailleurs, la culture et l’artisanat tibétains ont pu être précieusement conservés.

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