Plus « broots » que « bobo »

Après le « bobo », voici le « broots », un concept inventé par l’excellente revue Usbek & Rica (et dans lequel j’avoue me reconnaître…)

Extrait

Le roots est en quête de racines (minute traduction : "roots" = racines en anglais). Il ne se sent pas enraciné dans une société qui a transformé l'argent en valeur positive (comme chacun sait, la monnaie est émise par les forces du Mal). En conséquence de quoi, il peut éventuellement se retrouver à manger des racines ou des trucs folkloriques qui ressemblent un peu à des radis dans des villages éthiopiens... Et bien le broots est exactement dans la même dynamique que le roots, sauf qu'il ne se déplace pas sans son iPhone. Tout voyageur qui cherche le sens de la vie dans une auberge de jeunesse du Lonely Planet ou met à jour son Facebook dans un cyber café de La Paz peut être qualifié de broots.

Phrases typiquement broots :

- « Rencontrer des locaux, moi c’est ce que j’aime quand je voyage ».
- « Ils sont vraiment gentils les… » - S’applique aux Japonais, Africains, Indiens d’Amérique du Sud etc.
- « C’est marrant, ils ont vraiment pas le même rapport au temps ici ». Se dit au restaurant, entre la commande et l’arrivée des plats.
- « J’ai fait… » - L’Asie, l’Amérique du Sud, l’Australie ou tout espace - gigantesque de préférence - définitivement coché dans la liste des endroits à ne plus voir. S’applique aussi aux merveilles du monde dont on est débarrassé.

Figures imposées du broots :

- La journée galère qui finit bien et qui fait des beaux souvenirs même si bon, le passeport, on n’était pas obligé de le perdre et l’hôpital on n’était pas obligé de le visiter non plus.
- La discussion qui fait penser : «et tu vois le mec, il m’a dit, l’amour c’est ça, en montrant une fleur ou un pot, enfin je sais pas très bien ce qu’il me montrait, mais là j’ai compris quelque chose, tu vois.»
- Le déclic chelou : «et c’est en chopant cette Anglaise dans la boîte à Kyoto que j’ai vraiment compris que je voulais devenir papa.»
- Le trip mystique : «dans cet ashram, on était complètement connecté avec l’univers, je sais pas comment t’expliquer.»
- Le blog relou relou avec les belles petites photos d’enfants tout mignons qui ont des grands yeux et qui sont tout sales.

Concepts liés

Froots (faux roots), groots (gros roots), proots (petits roots discrets), rloots (roots relou).

"Apocalypse bébé" de Virginie Despentes

Dès les premières lignes d’Apocalypse bébé, Virginie Despentes nous accroche une fois de plus à ses personnages racés dont on veut suivre l’aventure jusqu’au bout, et vite. Des personnalités en marge, imparfaites, torturées, attachantes.
Une détective privée, trop discrète et peu motivée, s’associe à une enquêtrice lesbienne et marginale, que les méthodes expéditives n’effraient pas, pour traquer une adolescente fugueuse et délurée qui tente d’échapper à son quotidien de jeune fille riche, entre une belle-mère qui aimerait la voir moins souvent, un père écrivain qui attend désespérément sa seconde heure de gloire et une grand-mère possessive, pour partir à la rencontre d’une mère qu’elle a à peine connue, plus intéressée par le fric et son confort que par sa progéniture.
Un roman oscillant entre polar, road movie et critique sociale dont on ne lève pas le nez… jusqu’à la fin, sombre et déroutante. Qui arrive sans qu’on s’y attende, en nous laissant finalement (un peu) sur notre faim.

Femme 2010

Il remet ça....

Un lieu, un week-end : La Maison d'hôtes Stella Cadente

A peine revenue de vacances, on pense déjà aux prochaines. Et comme elles paraissent bien loin, on s’organise des petits week-ends au vert, pas loin de Paris, et si possible dans des endroits qui font rêver, comme la Maison d’hôtes Stella Cadente (première adresse d'une petite série intitulée "Un lieu, un week-end").

C'est où? Par ici.

Un LOL qui fait du bien

On devrait tous rire un peu tous les jours, mais on l’oublie trop souvent…
Heureusement le LOL project nous le rappelle. Le concept : des anonymes (et quelques célébrités) se retrouvent derrière l’objectif de David Ken pour lâcher prise le temps d’un fou rire.
Les objectifs du projet : réunir 10 000 fans sur la page facebook (atteint), réaliser 1 000 portraits LOL (ce n’est plus qu’une question de semaines) et organiser une exposition géante dans la capitale, I LOL Paris. Histoire d'oublier un peu la morosité ambiante (et de changer au passage la réputation des Parisiens : «Non, ils ne tirent pas tous la gueule !»)


J’ai voulu en être !
En entrant dans le studio, j’avais peur de ne pas réussir à décrocher ne serait-ce qu’un sourire. Finalement, à peine assise, j’étais totalement LOL ! Et non, je ne vous raconterai pas le truc de David Ken pour nous faire rire…. Allez-y !

Ce petit quart d’heure de shooting fait vraiment du bien ! Suis repartie souriante, détendue, plus légère.
Forcément, je ne me trouve pas spécialement belle avec toutes mes rides qui ressortent et mes yeux que l'on ne voit à peine. «C'est une autre beauté révélée, sans doute la plus touchante, celle de la vérité», explique David Ken.

Pour y participer, envoyer un mail à : info@lolproject.com

Paris-Hanoï

Résumé en images de trois semaines dépaysantes passées au Vietnam.

Dans le Nord, à la rencontre des ethnies montagnardes, autour de Sapa.

Lors d’un trip moto à Tam Coc et Pu Luong.



Direction le sud : étape de charme à Quy Nhon.


A Hoi An, une petite ville pleine de charme avec ses ruelles étroites, ses maisons anciennes, son petit pont de bois et ses plages.



A Hanoï, au temple de la Littérature.

Le Vietnam (pour consoler ceux qui ont passé leur été sous la grisaille parisienne), c'est aussi ça :

- 6h30 pour parcourir 234 km. Place aux vaches, poules, chèvres, libres de traverser la route quand bon leur semble.

- un anglais incompréhensible donnant lieu a des dialogues improbables.

exemple : "Do you speak english?" "Yes" (ils ne veulent pas te contrarier...) "Have you found a wallet?" (J'ai bien sûr réussi a perdre le mien) "Yes, I have the number of a taxi"

ou encore "When is the check out please?" "Six" "The check out is at 6 a.m.?!!!" "Six to ten" "And when is the bus to Danang?" "You can have your breakfast at restaurant or pick up" ...... (Au final, le check out était a 12h00, le petit déjeuner de 6h a 10h30 et le bus a 15h15...)

- Une compagnie aérienne qui te dépose à Nha Trang au lieu de Quy Nhon (équivalent Brest-Nantes) pour cause de mauvais temps et qui, après t'avoir fait poiroter deux heures, te donne 300 000 dong (équivalent de 12 euros) en cash et te laisse te débrouiller pour arriver a destination. Au final, un trajet qui devait durer 1h30 te prend la journée.

- Sur une simple route, une voiture qui double un bus qui double une motorbike tandis qu'un camion arrive en face. Et toi, derrière sur la motorbike, tu fermes les yeux et en appelles a Dieu, a qui tu ne t'étais plus adressée depuis longtemps.

- Tu déjeunes à coté de deux hommes Vietnamiens qui mangent la bouche grande ouverte, reniflent bruyamment, se curent les dents, puis rotent avant de partir en laissant une table dégueulasse... Et bizarrement tu n'as plus faim.

Les vacances avec leur côté idyllique et celui qui l'est moins et dont tu rigoles, une fois revenue.

Vietnam : un petit coin de paradis

Je cherche un bel hôtel pour passer une journée et une nuit magiques au Vietnam cet été.






J'espère qu'un jour, je pourrai m'offrir ce luxe!
Pour ceux qui le peuvent, c'est par ici.

Coup de coeur bijoux

Très envie de m'offrir ce bracelet "asymétrique" de Moonstruck, signé par la Coréenne Kim Sanghee.


J'aime aussi beaucoup le collier plume et la bague argentée d'Adeline Affre.

Trouvailles berlinoises

Dimanche dernier, balade dans le quartier de Prenzlauer Berg. Direction le marché aux puces à côté de Mauer Park. Après avoir avalé une Wurst (saucisse) et des frites, on a déambulé de stands en stands, le regard affûté.


On est finalement revenu de notre week-end à Berlin avec cette lampe Kaiser noire des années 50 en parfait état...

... et cette photo d'une artiste française, Jeanne Fredac, qui expose sur le marché.

Elle nous a d'ailleurs offert une photo en petit format parce qu'on l'a bien fait rire à se prendre la tête pour choisir LA photo qui nous plaît, à lui comme à moi.
(Elle nous a raconté qu'en général le mec capitule très rapidement et laisse sa femme choisir celle qu'elle préfère... Pourquoi pas le mien?!)

Petites envies du moment

Chapeau Sean Zadig et voltaire.

Chemise en jean Maje.


Sandales Colisée de Sacha.

Mais pour tout ça, il va falloir attendre...
Le budget du mois est réservé pour BERLIN !!!
Départ demain! :-)

Souvenirs du Cambodge

Envie de voyage...

Ma prochaine destination

Hanoi, la Baie d'Along, Hue, Ho Chi Minh, le Mekong... Hâte d'y être et de poster mes photos.
Départ le 15 juillet!

Mademoiselle Sarong

Une marque de deux jeunes créatrices que j’aime beaucoup : Mademoiselle Sarong. Des matières naturelles (lin, coton, soie lavée), de jolies coupes et des détails originaux. Des créations dans l’air du temps, à s’offrir sans se ruiner !


Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer pour vivre sa passion ? Certains en parlent, d’autres le font.
Lorsque Laurence prend une année sabbatique et part à Phnom Penh pour une mission humanitaire, elle ne se doute pas que se réveillera en elle un rêve un peu fou, un rêve de petite fille : devenir styliste. Elle tombe sous le charme des imprimés d’Asie du sud-est et fait appel au savoir-faire cambodgien pour confectionner ses propres vêtements.
De retour en France, elle s’associe à son amie Ludivine et teste ses créations lors de mini-ventes privées organisées dans un appartement parisien. C’est le succès et le déclic.
Adieu le marketing et la pub, bonjour la mode !
Les deux trentenaires lancent Mademoiselle Sarong fin 2009. La première collection printemps-été 2010 leur ressemble : simple, élégante, naturelle. Avec cet imprimé aux couleurs asiatiques, discret mais toujours présent.
Chaque pièce est confectionnée à la main dans un atelier cambodgien offrant aux couturières de bonnes conditions de travail et des perspectives d’avenir. Une éthique à laquelle tiennent les Françaises qui se rendent au Cambodge deux fois par an.


Prochain salon : Des filles en aiguille, du 7 au 13 juin, 28 rue Beaurepaire 75010 Paris.

Où trouver les créations de Mademoiselle Sarong à Paris ?
Le Jardin des Créateurs, 20 rue Montmartre, 75001.
Sur le web, ici.

Rendez-vous à la Cantine pour du co-working

Marre de travailler seul chez soi, de s’improviser un coin de bureau dans le salon, de ne voir personne de la journée ? Direction La Cantine pour du co-working. L’idée : un troisième lieu entre le bureau et la maison, un espace de travail partagé permettant des échanges et des rencontres. A louer à la journée ou au mois.
La Cantine, c’est un open space, une salle de réunion, un espace lougne et un café pour des pauses conviviales. Un lieu propice à la création, au travail collaboratif et au développement d’un réseau.

Plus d’infos ici.

L'été 2010 sera celui de la robe bustier !

2010 est l'année des mariages autour de moi... J'en ai deux au mois de juin et un troisième en septembre.
Pour l'un d'eux, la consigne est "coloré"! ça tombe bien, j'ai craqué pour la robe corail Koshka Mashka.
Et pour une tenue plus sobre, j'aime beaucoup cette robe noire avec la petite pochette rose.
Cet été, ce sera robe bustier!

Méribel