16 décembre 2008

Dîner familial

Un resto dont je raffole dans le 18e, mon nouveau quartier : La Famille. Une devanture noire qui ne paye pas de mine dans un petit immeuble de la rue des trois frères, un décor sobre, seulement quelques tables, une cuisine créative basée sur des produits de qualité, une jolie carte de vins… et un charmant serveur (ce qui ne gâche rien). Un dîner savoureux dans une ambiance détendue.

Formule entrée-plat ou plat-dessert à 29 euros.
Réservation indispensable le week-end.
Le plus : les cocktails (les meilleurs de Paris, rien que ça). Le dernier que j’ai testé est une caïpiroska mangue-basilic, un délice !

Le propriétaire Yannig Samot possède deux autres lieux très sympathiques et dans le même esprit : le Chéri Bibi et le Cul de Poule, un peu moins chers, un peu plus "branchés".

La Famille – 41, rue des Trois-Frères 75018
Tél. : 01 42 52 11 12


Le Chéri Bibi – 15, rue André del Sarte Paris 75018
Tél. : 01 42 54 88 96


Le Cul de Poule - 53, rue des Martyrs 75009
Tél. : 01 53 16 13 07

15 décembre 2008

Enfants du bout du monde

Un mois magique passé en Inde du Nord et de nombreux clichés d'enfants. En voici une petite sélection.

Il est 15h. Une fillette se lave dans le bain d'eau chaude naturelle de Vashisht, un petit village de l'Himalya.

Pour 10 roupies, la petit Indienne prend la pause, cachant sa poitrine inexistante et s'appliquant à faire sa plus belle bulle de chewing gum.

La cloche a sonné et signifie la fin de la récréation pour les jeunes réfugiés Tibétains du Village d'enfants, situé en plein coeur de la forêt, sur les hauteurs de Dharamshala.

Dans la Vallée de la Spiti, au plus proche du Tibet, un enfant me sourit et me fait un signe de sa casquette devant l'entrée du monastère de Tabo, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

A Kibber, l'un des villages les plus hauts du monde (4 205m) reliés à une route, le soleil tape fort à l'heure du déjeuner en plein mois de juillet et quelques gorgées d'eau sont les bienvenues.

Dans la Vallée de la Pin, un enfant moine me regarde fixement alors que je me suis aventurée par ici à l'occasion d'un festival bouddhiste.


Photos : Tous droits réservés © M. T. - juillet 2008

Un détour chez Emilie

Une petite boutique parisienne que j’adore : celle d’Emilie Casiez, une jeune styliste franco-japonaise, diplômée du prestigieux Studio Berçot.
Redonnez un peu de couleur et de gaité à votre dressing avec ses tee-shirts et pulls sérigraphés, ses foulards, ses vestes ou ses tops…


Le plus de la boutique : les accessoires très sympas - bougie parfumée, lunettes XXL, casques bobos pour frimer en deux roues , bijoux de créateurs, et j’en passe…
C’est simple, on a envie de tout acheter ! Une bonne adresse par laquelle faire un petit détour avant Noël.
Le bémol : le prix. Même si ça reste tout à fait abordable, 65 euros pour un tee-shirt, c’est un peu cher lorsqu’il se déforme (légèrement) dès le premier lavage…

Adresse : 57 rue Charlot dans le Marais.
www.emiliecasiez.com

29 octobre 2008

Choisir son scooter : logique féminine vs logique masculine

Alors que j’avais décidé de réaliser l’un de mes rêves parisiens – m’offrir un deux-roues et goûter à la liberté de traverser la capitale en 20 minutes chrono –, le choix de mon destrier a donné lieu à de nombreux débats où se sont une nouvelle fois illustées deux logiques totalement opposées.
Je parlais « look, allure, style, couleur » lorsque la logique masculine me répondait « bonne tenue de route, système de freinage à disques couplé, pare-brise et coffre pour le confort »…
Et comme je fais partie de celles qui ne sont pas complètement butées (lorsque la logique masculine avance de bons arguments), j’ai renoncé à la Vespa de mes rêves et ait trouvé un bon compromis prix-look-sécurité. Maintenant il ne me reste plus qu’à le dompter !

28 octobre 2008

Objet : shopping mecs

Le site de rencontres Adopteunmec.com est provoc et décalé. Il inverse les rôles. Les femmes, armées d’un panier, ont le contrôle et traquent leurs futurs « hommes-objets à câliner ».


Rencontre rapide pour satisfaction immédiate. Le sexe devient un simple besoin de consommation et le net un moyen de faire son marché. Sur adopteunmec.com, la femme a une sexualité assumée. Comprendre : tout est fait pour qu’elle se sente à l’aise, qu’elle n’ait pas honte de ne chercher qu’une simple aventure. Un fond rose matelassé, un univers sexy, jeune et féminin, le graphisme est à l’image des chasseuses que le site souhaite attirer. Ici, l’homme est un produit comme un autre et accepte volontiers sa condition d’« objet à câliner ». La femme, elle, bien que simple produit également, est maîtresse à bord. Elle fait ses courses en déposant dans son panier ceux dont la fiche-produit la fait rêver. Attiré, le cyber-prétendant n’a d’autre choix que d’attendre patiemment que la belle l’estime « bon à consommer ». Avant, impossible pour lui d’entamer un dialogue. Sa seule option est de la charmer à coup d’envoi de « baguettes magiques » - outils précieux puisqu’il n’en dispose que de cinq par jour. L’étape des critères éliminatoires devra être franchie avec succès pour sa sortie de rayon. Adopteunmec.com joue sur les clichés. La femme est vénale et préfèrera celui qui lui offre un lit King Size, une ballade à moto et une soirée au chaud devant un home cinéma, au célibataire en colocation, avec qui il faudra partager un matelas de 90 cm et son passe Navigo. C’est bien connu, le sexe a une place de choix dans le cerveau masculin. La femme aura donc pris soin de l’appâter en lui confiant d’emblée qu’elle préfère la cuillère au missionnaire, qu’elle est adepte des menottes, de la webcam et de la fellation, ou encore que son épilation est intégrale. Certains seront parfois effrayés devant tant d’impudeur… Se rappeler alors des mots-clés : dérision et second degré. Et le mystère dans tout ça ? Il tient dans la rencontre, le passage du virtuel au réel. Au café partagé où ni une photo retouchée ni un discours répété ne peuvent tromper…

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