Je suis née entre 1978 et 1994, je suis inscrite sur Facebook depuis belle lurette, j’ai prolongé mes études (bac + 5, c’est pas devenu la moyenne ?) et je ne supporte pas l’autorité (oui, j’arrive au bureau à 9h06 au lieu de 9h00 et aloooooors ?). Je zappe facilement : dès que ça ne me plaît pas, je passe à autre chose (pas plus de deux ans par boulot, histoire de ne pas me lasser…).
Il paraîtrait que je suis la génération "Y", caractérisée par quatre "i". Je suis une "enfant du millénaire", née des baby-boomers, ou encore une "digital native".
Les Y sont nés dans un autre monde que ceux de leurs parents et n’ont plus la même approche du travail, ce qui inquiètent les recruteurs et managers, obligés de s’adapter…
Le Y est :
- individualiste : la passion, l’action et son plaisir priment.
- interconnecté : avec les réseaux sociaux, les téléphones mobiles, les messageries instantanées, il est en permanence connecté au monde et à son entourage.
- impatient : le Y veut un travail ayant du sens, une rémunération juste, un manager compétent à l’écoute, et que ses compétences et qualités soient reconnues. (On serait censé être exploité par un incompétent et aimer ça ?). Pas de place pour l’ennui. Le Y veut apprendre et progresser rapidement.
- inventif : il ne supporte pas la médiocrité et la facilité. Il est exigeant envers lui-même et prêt à s’investir s’il estime que son travail est utile. Il est réputé créatif et multitâche.
Le Y est-il plus sentimental que son aîné ? Il place sa vie personnelle avant sa carrière. Il ne se préoccupe pas de la sécurité de l’emploi, même en période de crise. Ce qu’il veut, c’est un boulot qui lui plaît et le motive. Son CV est toujours à jour et les sites d’emploi font partie de ses favoris. C'est à l’entreprise de le séduire !
2 commentaires:
Incroyable, je me reconnais en chaque phrase, moi aussi je peux dire je suis Y
bisous bisous
Comme ça on se sent moins seule... ;-)
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