27 février 2009

Rencontre vibrante

Les célibataires sont sauvés ! Même plus besoin d’un échange de regards, il suffit aujourd’hui de vibrer pour savoir qu’on a dans les parages un mâle susceptible de nous plaire. A vous de savoir si vous placerez votre détecteur de mecs dans votre sac à main ou ailleurs… L’objet s’appelle Zoda et s’active si un autre célibataire se situe à 20 mètres de vous, grâce au Bluetooth.


Bien sûr, il vous faudra auparavant vous inscrive sur le site de rencontre du même nom (myzoda.com), créez votre profil et le télécharger.
Imaginez-vous ensuite, sirotant un verre, votre Zoda tremblotant et clignotant rouge - trois couleurs existent selon le niveau d’affinités - vous indiquant que votre âme sœur se situe dans les parages. Vous souhaitez le retrouver ? Vous tapez sur le smiley souriant et vous engagez dans une course-poursuite érotique : plus vous chauffez, plus votre jouet vibre. Après cela, la rencontre ne peut être que torride !
Si vous avez peur de partir à la recherche de ce célibataire, vous optez pour le smiley boudeur et votre dating toy enregistre son pseudo pour que vous puissiez le retrouver sur le site.
La rencontre Zoda relève plus du jeu que du sérieux… mais le jeu peut s’avérer amusant. Pour que l’objet fasse ses preuves encore faut-il que la communauté Zoda s’agrandisse et que des soirées spéciales soit organisées, comme la soirée de lancement "Love sous le pont" qui s’est déroulée au Show Case à Paris le 14 février dernier.
L’idée est originale mais je ne suis pas persuadée que le Zoda trouve beaucoup de poches où aller vibrer. A la fin des années 90, les créateurs du Tamagotchi avaient lancé un objet similaire : le Lovegety, qui offrait trois possibilités - "conversation", "karaoké" et "get2". L’appareil, créé pour faciliter les rencontres et rendre moins gênant le premier pas, s’était vendu à 600 000 exemplaires mais n’avait pas quitté l’archipel et ne semble pas avoir survécu.

23 février 2009

Lorsque les mecs théorisent la drague

Pour ceux qui ne veulent plus subir mais agir, il y a FrenchtouchSeduction.com, autrement appelé FTS. Le site promet aux hommes en mal de conquêtes des conseils pour une vie sociale mais surtout amoureuse réussie.


En bref, les rédacteurs de FTS apprennent aux AFC à devenir des PUA. Car ici, les abbréviations sont la règle. Difficile pour un non-initié de comprendre leur langage. Il se réfère alors au lexique.
Comme son nom l’indique, le PUA (Pick-Up Artist) est un artiste de la drague, loin du stéréotype du dragueur vulgaire, macho, lourd et importun. C’est un fin connaisseur de la psychologie féminine, doté d’une finesse qui lui permet, seul ou en groupe, de créer des opportunités et d’arriver à ses fins.
Il a donc une longueur d’avance sur l’AFC (Average Frustrated Chump) qui manque d’expérience et de lucidité vis-à-vis de l’amour et collectionne les échecs et les déceptions. Cet homme-là n’a pas encore compris qu’il ne suffit pas d’être soi-même, gentil, doux et attentionné pour plaire.
Sur le forum, chacun y va de son conseil et de son commentaire, raconte une expérience, rapporte un témoignage, partage les trucs qui marchent et ceux à oublier.
Les maîtres à suivre ont le nom de Dior, Blusher, G, Mystery, Style, SwingCat, Maniac, TokyoPUA ou TylerDurden ...

Cette stratégie de la drague est en fait importée des Etats-Unis. Elle a d’ailleurs inspiré à Neil Strauss, surnommé Style, un livre intitulé « The Game – les secrets d’un virtuoses de la drague ». L’auteur est l’exemple même du PMF (Pauvre Mec Frustré) devenu V2D (Virtuose De la Drague). Un journaliste sans sex-appeal dont la vie a basculé en découvrant la communauté de la drague et son forum. Aujourd’hui, Style a suivi l’exemple de son maître, Mystery. Il propose des stages, des conférences, des entraînements sur le terrain et prouvent aux hommes du monde entier qu’ils peuvent à leur tour devenir des V2D, même sans beauté ni charme apparent. Le tout est de s’appropier les six caractéristiques du mec que toutes les femmes ont envie d’avoir : assurance, sourire, vêtements élégants, humour, sens du contact et savoir être le centre de toutes les convoitises.
Ceux qui désespéraient de trouver un jour le bonheur d’avoir un tableau de chasse bien rempli savent désormais où aller. Ils pourront même acheter un des livres proposés par cette « secte » de la drague et découvrir, par exemple, comment être « casé en une semaine », titre du dernier ouvrage.
Et si ça marche, ne soyez pas égoïstes, faites tourner !

20 février 2009

Mon homme, le balai & moi

« Les hommes rechignent toujours à faire le ménage », s’insurgent certaines. Elles semblent choquées par le fait que 73% des hommes n’aiment pas ou refusent de repasser, tandis que 67% font en sorte d’échapper à la corvée des toilettes. Le linge n’est pas non plus leur activité préférée puisque 61% évitent de le trier, lancer une machine à laver ou encore changer les draps. Enfin, 59% n’aiment pas laver le sol. Tels sont les résultats d’un sondage Ipsos pour Mapa Spontex mené dans quatre pays européens (France, Royaume-Uni, Italie et Espagne).
Mais ne les blâmons pas trop ! Ils sont tout de même 74% à déclarer sortir de bon cœur les poubelles et 67% à faire les courses sans râler. 56% apprécient cuisiner tandis que 53% disent faire la vaisselle sans rechigner.


Avouons que nous sommes loin de l’époque de nos grands-mères (qui ne devaient pas être si malheureuses…) et de l’image de la bonne ménagère qui récure pendant que son homme regarde le foot à la télé, le priant poliment de bien vouloir lever les pieds pour qu’elle puisse balayer sans trop le déranger.
Egalité des sexes oui, mélange des genres non ! Autant je trouve mon homme extrêmement sexy avec son tablier et je fonds littéralement lorsqu’il me cuisine un bon petit plat, autant l’imaginer en homme à tout faire ne me séduit pas particulièrement…
Je signe pour la répartition des tâches, mais cela ne signifie pas tout faire à deux. Je ne suis pas contre le fait d’étendre le linge pendant qu’il perce le mur ou descend les poubelles. Et il faut tout de même avouer que nous sommes deux fois plus efficaces qu’eux (du moins, en ce qui me concerne) et personnellement ce n’est pas un drame si j’en fais un peu plus.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que je me transforme en soubrette (ou seulement lorsque je le décide ! ;-)). Etre la tête dans la cuvette ou passer deux heures avec une serpillière ne font pas - moi non plus - partie de mes activités préférées. Là-dessus, il faudra la jouer réglo et s’y coller à tour de rôle ou faire appel à une aide extérieure (et là, c’est lui qui paye puisque j’en fais plus à la maison! ;-))
Certain(e)s se diront peut-être que je suis traditionnelle ou conventionnelle (ou pire que ce que je dis va à l’encontre du progrès de la condition féminine…). J’ai juste envie d’une chose : que mon homme en reste un ! Qu’il continue à m’inviter au restaurant, à m’offrir des fleurs à l’occasion, à me tenir la porte ou à me porter mes bagages. Et cela vaut bien trois chemises repassées de temps en temps.

18 février 2009

La plaisir au masculin

Comme le savent certains, j’écris régulièrement pour Sensuelle, un magazine féminin qui parle de sexe sans être porno (désolé messieurs…). Voici un article que j’ai écrit dans le numéro 4, parlant du plaisir masculin, pas aussi simple que l’on pourrait le croire. Il fait le point sur dix idées reçues.


Chez les hommes, éjaculation = orgasme
Nous sommes nombreuses à le penser : l’homme n’a qu’à éjaculer pour jouir. Pourtant 10% des hommes ne ressentent pas forcément de plaisir au moment fatidique. Et d’autres parviennent à l’orgasme sans éjaculer, notamment grâce à des pratiques orientales comme le tantrisme, basé sur la découverte des sens et l’intensification du désir.

Les éjaculateurs précoces ne pensent qu’à eux
Au contraire ! Ces amants veulent avant tout faire plaisir à leur partenaire et la pression leur faire perdre tout contrôle ! Près d’un tiers (27%) des hommes jouissent ainsi après seulement deux à trois minutes de pénétration. Quand à ceux qui arrivent à nous faire grimper aux rideaux pendant des heures, ils ont tout simplement appris à se contrôler, car biologiquement, la durée de copulation de l’homme est brève - moins de trois minutes.

Tous les hommes ont envie de dormir après une relation sexuelle
Et on ne peut pas leur en vouloir ! Lors de l’orgasme, le cerveau libère des hormones, les endorphines, qui entraînent un sentiment de bien-être et génèrent un relâchement physique et musculaire qui favorise l’endormissement. Le fait de dormir après avoir fait l’amour est donc tout à fait naturel, chez l’homme comme chez la femme

Jouir souvent diminue le risque de cancer de la prostate
En éjaculant plus de cinq fois par semaine entre 20 et 40 ans, les hommes réduisent d’un tiers le risque de développer un cancer de la prostate, selon une étude réalisée par le Centre d'épidémiologie du Cancer de Melbourne (Australie) entre 1994 et 1998. Une autre enquête, parue en 2004 dans le JAMA (The Journal of the American Medical Association), indiquent que les individus ayant éjaculer au moins 21 fois par mois (masturbation comprise) ont 33% de risques en moins d’être toucher par la maladie.

Les hommes ne simulent pas
Il est faux de penser que la simulation ne se décline qu’au féminin. La gente masculine peut également jouer la comédie. Seuls 47% des hommes affirment parvenir toujours à l'orgasme lors d'un rapport sexuel de pénétration vaginale, selon une étude française sur les comportements sexuels en France, réalisée en 1992. A défaut d’avoir réellement du plaisir, certains hommes nous le font croire. Quelques gémissements et soubresauts et le tour est joué. Difficile de le démasquer si le rapport est protégé…

Ceux qui aiment la pénétration anale ont des tendances homosexuelles
Le cliché a la vie dure. Beaucoup l’ignore mais l’éjaculation est plus forte et le plaisir intensifié si la prostate est stimulée et ce, chez tous les hommes. L’anus est une zone très érogène mais de nombreux hommes sont bloqués à l’idée qu’un doigt ou un jouet sexuel s’y aventure, le plaisir homosexuel y étant trop fortement associé. Pourtant, une fois libéré de ce préjugé, la sensation est garantie…

Tous les hommes se masturbent
90% des hommes disent avoir déjà pratiqué la masturbation, selon l’enquête sur le « contexte de la sexualité des Français » publiée en mars 2007, et près de la moitié la pratique régulièrement jusqu’à 40 ans. Premier contact avec la sexualité, la masturbation est expérimentée tôt. Si l’homme se caresse en prenant son temps, il apprend à se contrôler, mais s’il fait ça à la sauvette, son corps s’habitue à aller vite et la masturbation peut alors contribuer à le rendre précoce.

Des pannes sexuelles peuvent cacher des pathologies graves
Stress, conflit dans le couple, partenaire trop passive… Une panne sexuelle passagère arrive à tous. Mais elle peut aussi être synonyme de mauvaise santé. L’apparition d'un problème érectile peut être le premier signe annonciateur de pathologies plus graves (diabète, maladies cardio-vasculaires, troubles hormonaux, maladie des reins ou du système uro-génital....) d'où l'importance de consulter un médecin si ces pannes deviennent régulières.

Les hommes raffolent de la fellation
Rares sont les hommes qui diront non à cette petite gâterie devenue une « composante très ordinaire du répertoire sexuel ». Heureusement pour eux, 90% des femmes l’ont déjà expérimenté et dès 25 ans, deux tiers d’entre elles la pratique même régulièrement, selon l’enquête sur le « contexte de la sexualité des Français » publiée en mars 2007. Mais comme pour tout, la clé d’« une pipe » réussie est avant tout d’en avoir envie, d’aimer ça et que ça se voit !

Les hommes pensent parfois à autre chose
Afin de se contrôler et de faire durer le plaisir, les hommes retardent leur éjaculation en pensant à des images « coupe faim » (la lampe de chevet, la liste des course, la belle-mère…). Mais il n’est pas forcément évident de ralentir le mouvement sans perdre son érection. Ils alternent avec des images érotiques… Actrices, mannequins ou autres bombes sexuelles, mais également collègues de travail, leur viennent alors à l’esprit…

Vie privée gentiment exposée

Plus qu’un simple plaisir, aller sur Facebook est devenu un rituel quotidien. Checker son profil ; lire et commenter les statuts de ses amis ; répondre présent (ou non ou peut-être) aux invitations ; taguer, se faire taguer ou se détaguer des photos ; et même depuis peu tchater en ligne. Une façon comme une autre d’avoir une vie sociale et de rester en lien permanent avec ses proches - et moins proches. Et sans ordinateur à portée de main, nous avons maintenant accès à Facebook depuis notre téléphone portable. Autrement dit n’importe où et n’importe quand. Pas question de passer une journée loin de sa communauté virtuelle !


Je tire mon chapeau à ceux qui ont résisté et résistent encore à la vague Facebook, quitte à se sentir exclus de certaines conversations. Mais même eux se retrouvent parfois en photo sur la toile, sans l’avoir choisi et sans pouvoir pratiquer leur propre censure puisqu’ils n’y ont pas accès. C’est le cas de F. dont les amis ont pourtant créé un groupe pour qu’il les rejoigne. Une sorte de pétition, un appel à participation auquel F. n’a toujours pas cédé. Il fait partie de ceux qui ont refusé d’emblée de déballer leur vie privée sur le net, tandis que la plupart d’entre nous y sautions tous avec joie et comme des moutons.
Nous sommes aujourd’hui un beau troupeau - 12 millions en France, 175 millions à travers le monde - à exposer notre vie sur la toile, n’en découvrant les inconvénients qu’au fur et à mesure de notre utilisation.

N’avez-vous jamais été tagué sur une photo où vous aviez du mal à vous reconnaître (et où vous auriez d’ailleurs préféré ne pas vous reconnaître) ? Certains sont devenus maître dans l’art de marquer des images sans intérêt : celles où votre visage est méconnaissable (est-ce le flash, l’heure avancée ou les quelques verres consommés qui vous donne cette mine qui n’en n’est plus une ?) ou celles où l’on vous distingue à peine - au fond, flou ou de dos. Ces photos que vous traquez pour vous détaguer au plus vite. Et je ne parle pas des situations embarrassantes dans lesquelles ces clichés peuvent nous mettre (lorsque nous n’étions pas censé être à tel endroit à tel moment ou en compagnie de telle personne).

Difficile pourtant de s’en plaindre puisque nous avons choisi, en toute connaissance de cause (ou presque), de déballer nos vies sur Facebook.
Impossible de supprimer son profil. Comment ferions-nous à présent pour nous passer de Facebook, vivre sans être au courant des faits et gestes de chacun, espionner son ex, son mec ou son target, ou encore sans se vanter de décoller dans deux jours pour Mexico ?
Parmi tous ceux qui s'exposent, certains malchanceux ont été pris à leur propre piège. C’est le cas d’un internaute dont le portrait détaillé a été publié dans le numéro de décembre du bimestriel Le Tigre. Il avait lui-même disséminé sur des sites comme Flickr, Facebook, ou Youtube de nombreuses informations que le journaliste n’a eu aucun mal à rassembler. Le but de la démarche : montrer que rendre publique sa vie sur Internet est dangereux. L’internaute a bien retenu la leçon et a rapidement supprimé toutes les données le concernant.

Sans aller jusque-là, on peut prendre quelques précautions :
- inventer un pseudo
- utiliser une adresse mail « poubelle »
- ne jamais communiquer son adresse postale et son numéro de téléphone
- n’accepter que les « amis » que l’on connaît
- limiter l’accès de son profil grâce aux paramètres de confidentialité, afin par exemple qu’un certain nombre d’amis seulement puisse voir les photos sur lesquelles nous sommes taguées ou lire les commentaires postés sur notre mur.
- On peut également se retirer du moteur de recherche Facebook afin qu’on ne puisse pas nous retrouver. Ou encore choisir que son profil n’apparaisse pas dans Google.
Sans devenir parano, il n’y a pas de mal à conserver un minimum d’intimité !

A savoir également :
FaceBook vend aux publicitaires les données qu'il a collectées sur vous et vos relations. Si vous l'avez accepté, son système Beacon informe même vos amis des achats que vous avez effectués sur des sites comme Amazon, Sony ou eBay. La justice américaine utilise de plus en plus ce qui est publié sur ces sites comme preuves devant les tribunaux.
Mieux vaut donc rester discret. Et vigilant. Début février, Facebook a modifié ses conditions d’utilisation, en supprimant discrètement un paragraphe stipulant que tous les droits cédés expirent lorsque l’utilisateur décide de désactiver son profil ou supprimer un contenu. Facebook peut ainsi utiliser librement tous les contenus diffusés sur le site, même si une personne efface un document ou ferme son compte. Heureusement, face à l’inquiétude de nombreux utilisateurs, Facebook a décidé de faire marche arrière. Pour le moment.

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